Chaque forme d’art constitue un langage universel possédant son propre code et véhiculant ses propres sens. Le code et les sens ne sont pas forcément explicités et créent dès lors des liens surpassant nationalités, races et religions. L’artiste, qui selon le cliché vit dans sa tour d’ivoire, transforme ce langage universel en un dialecte qui lui est propre. Nous pensons que (dé)placer un artiste dans une autre culture lui permettra d’ajouter de nouveaux phrasés et de nouvelles paroles à son langage. Cela fera de lui ou d’elle un initiateur d’une société sans frontières.

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Sabine Friederichs & Herman Vansynghel